Родился: 11 апреля 1873 г.,, Кумамото, Япония
Умер: 1946 г.
Toshihiro Eguchi.
Toshiro ou Toshihiro Eguchi (1873-1946) est un des leaders du renouveau du shintô au Japon, initié par l’empereur Meiji et ses partisans. Rompant avec la féodalité et le Shogunat, d’un côté l’Empereur ouvre le Japon à la technicité moderne, tandis que d’un autre côté, il remet en vigueur les fondamentaux de la mentalité nippone : l’appel à la sacralité de la Nature, l’équilibre entre les classes sociales et le rôle de méditation de l’institution impériale.
Toshihiro Eguchi.
Toshiro ou Toshihiro Eguchi (1873-1946) est un des leaders du renouveau du shintô au Japon, initié par l’empereur Meiji et ses partisans. Rompant avec la féodalité et le Shogunat, d’un côté l’Empereur ouvre le Japon à la technicité moderne, tandis que d’un autre côté, il remet en vigueur les fondamentaux de la mentalité nippone : l’appel à la sacralité de la Nature, l’équilibre entre les classes sociales et le rôle de méditation de l’institution impériale.
Dans divers
domaines des arts et la culture, les instructions de l'empereur Meiji
produisent un renouveau des thèmes shintoïstes. Dans le domaine des arts
martiaux, par exemple, divers figures sont demeurées célèbres dont
Maître Ueshiba (1883-1969), le fondateur de l'Aïkido. Dans le domaine de
la naturopathie basée sur le syncrétisme shintô-bouddhique, le Dr Mikao
Usui et son ami Toshihiro Eguchi se distinguent comme deux acteurs très
connus au Japon, mais assez mal connus en Occident. Mikao Usui a reçu
de l'Empereur ses dernières volontés et intégré l'enseignement de son
parent à la méthode de sa création : le Reiki.
Biographie
Quant à Eguchi, on sait par le Professeur Rabinovitch, qui a fréquenté et beaucoup écrit sur Eguchi, que Usui, fondateur du Reiki, et Eguchi s'étaient connus : Eguchi ayant alors passé deux années complètes en compagnie de Mikao Usui (sans doute de 1921 à 1923). En outre, on sait que Toshihiro Eguchi a enseigné à Kyoto dans « un dojo appartenant à un M. Usui » en 1923, et que ce M. Usui « enseignait une méthode naturelle de soin depuis 1918 ».
Eguchi a en effet enseigné à ses techniques, avec son beau fils Miyazaki, au moins 500 000 étudiants au Japon. Il a publié à compter de 1928 jusqu’à sa mort en 1954 plusieurs livres sur la guérison naturelle et les soins par imposition des mains, dont « Te No Hira Ryoji Nyumon » (Introduction au soin par imposition des mains), et « Te No Hira Ryoji Wo Kataru » (Une histoire du soin par imposition des mains).
Il se pourrait qu'Eguchi ait été rappelé à la fin de la vie de Mikao Usui (en 1926), peut-être pour lui succéder. En tout cas, il est vrai qu'il y a un changement radical dans les grades et le contenu des enseignements du Reiki vers 1925/1926 au sein de la clinique universitaire Reiki de Tokyo : la Usui Reiki Ryoho Gakkai. On sait aussi qu'Eguchi pratiquait le soin par les mains mais aussi visualisait des symboles de guérison, qu'il ne les transmit pas à des tiers. Il enseignait sa méthode gratuitement et soignait de même, par contre, il acceptait les dons à la discrétion des généreux donateurs (selon le Professeur Rabinovitch).
Dans son livre publié au Japon en 2000 et consacré à Toshihiro Eguchi et ses techniques de « Tenohira-ga Byoki-o Naosu » (sous ce titre), appelé « Téa-Té » dans la technique Reiki du Dr Usui, Mihashi Kazuo (également auteur d'un livre sur les Kototama en langue chinoise) affirmait que Eguchi aurait été formé au système Usui Reiki Ryoho Gakkaï à la clinique universitaire Reiki de Nagano, près de Tokyo. Il y aurait été présenté par une Mme Tamura à Taketomi Kainichi (1878-1960) et Ushida Jûzaburô (1865-1935), alors successeurs de Mikao Usui comme directeurs de la clinique universitaire en triumvirat avec le Dr Chujiro Hayashi.
Mihashi Kazuo affirme que la principale critique d’Eguchi envers le système Usui fut le coût alors extrêmement élevé des formations, qui provoquera d’ailleurs un éclatement de la Fondation : d'un côté la Usui Reiki Ryoho Gakkai, de l’autre T. Eguchi (avec son propre système gratuit « Tenohira Ryoji Kenkyu-kaï »), et encore Chujiro Hayashi (avec son propre système hors de prix, le « Hayashi Reiki Kenkyukai »). Il semble également que l'admiration d'Eguchi pour les fascistes italiens (une photo montre Eguchi faisant le salut fasciste en chemise brune) ait amené une rupture avec les autres praticiens de Reiki, dont surtout le Cdt Hayashi, opposé au nationalisme.
Les étudiants formés par le Dr Mikao Usui étaient au nombre de 2000 en 1927, le Reiki étant pratiqué principalement dans les hôpitaux de la Marine navale nippone (70 lieux de pratique ont été dénombrés par le Ministère de la santé en 1940). Il revient à Toshihiro Eguchi d'avoir formulé une variante plus simple du Reiki et de l'avoir diffusé gratuitement dans toutes les classes sociales du Japon. Environ 5 millions de Japonais pratiquent une des formes de la méthode Eguchi de nos jours, principalement comme technique familiale exercée par les femmes ou en premiers soins d'urgence.
Spécificités du Reiki de Mikao Usui et du système de soin d'Eguchi
Dans la méthode Reiki, le praticien doit apprendre, pratiquer et expérimenter cinq éléments principaux : les positions des mains, les méditations et techniques, les 5 préceptes, les 4 symboles et leurs Kototamas, ainsi que le « Reiju ». Au Japon, Reiju est le nom donné à la méthode qu’un enseignant utilise pour communiquer avec son élève sur un plan subtil et transférer la capacité à pratiquer le Reiki. Au cours de son voyage du Japon vers l’Occident, le Reiju a vu se transformer un certain nombre de ses aspects, y compris son nom. En Occident, sa forme dérivée est généralement connue sous le nom d’initiation, d’harmonisation ou de transformation.
Ueshiba Morihei, un mystique japonais du début du XXe siècle, fondateur de l’Aïkido et ami de Mikao Usui et Toshiro Eguchi, a dû répondre un jour à la question suivante d’un de ses élèves : « Sensei, comment cela se fait-il que lorsque je pratique avec vous au dojo, mon travail se passe très bien alors que lorsque je pratique seul à la maison, je n’arrive jamais à atteindre les mêmes niveaux d’excellence ? » Ueshiba répondit : « Parce que dans ce dojo, tu fais Un avec moi et je fais Un avec toi ».
Conscient de ce phénomène de syntonie, Mikao Usui choisit de transmettre le Reiki par un Reiju. Le Reiju s’analyse comme une méthode destinée à stabiliser et développer la connexion subtile entre élève et enseignant, puis amener cette connexion dans la sphère consciente pour aider les praticiens à reproduire spontanément ce que parvenaient à faire des praticiens experts comme Ueshiba, Eguchi ou Usui.
Pendant le Reiju, les élèves peuvent faire l’expérience d’une union avec le cosmos, au travers du rituel. Ce type de sensation n’est pas inhabituel pendant le Reiju, et est en général temporaire. Elle peut être qualifiée d’expérience initiale ou initiatique. Le Reiju est pratiqué au Japon à chaque réunion des praticiens, et pour ceux qui l’ont appris, avant chaque pratique de Reiki. Par la suite, cet état d’union ne nécessite plus aucun rituel, la connexion est opérée automatiquement.
Dans un ouvrage japonais récemment publié sur la vie de Toshihiro Eguchi (Eguchi était réputé comme guérisseur, il était un ami et un étudiant d’Usui), appelé « Tenohira-ga Byoki-o Naosu » (« Guérissez vos maladies avec vos mains »), il est raconté qu’Eguchi pratiquait un type particulier de Reiju appelé « kosho michibiki » et tiré d’un rituel bouddhique connu dans le Bouddhisme Shingon et le Bouddhisme Tendaï. Le rituel est appelé « Do Shimbo » dans le Shingon, en relation avec le culte de la divinité Rajagara 愛染明王 en sanscrit ou Aizen-myo-o 愛染妙王(Roi des passions) au Japon. Kosho Michibiki, la "Guidance Illuminatrice" (la forme de reiju utilisée par Eguchi), est directement tirée du Bouddhisme Tendaï. Dans le texte "Nyorai-komyo-raihai-gi, un sûtra bouddhiste sous forme poétique, il s’inscrit en préalable initiatique à l’invocation des 12 grandes lumières du Bouddha Amida (qui sont en rapport les 12 constellations zodiacales, aussi présentes sous la forme de nos 12 canaux de souffle interne ou péridromies en acuponcture, en relation avec les 12 chaînons de la causalité karmique énoncés par le Bouddha au Sanyuta Nikaya). L’équivalent tibétain de cette pratique se nomme « P'owa ». C'est un rituel qui met en œuvre la lumière du Bouddha Amitabha (Amida au Japon) pour expulser du corps les souffles viciés et même à un certain niveau de pratique la conscience de son corps, qui pourra ainsi s'unir à un être en cours de conception (c'est alors un « tulkou », un corps de création ou « lama réincarné » comme disent les Occidentaux) ou sortir du cycle des existences (c’est notamment l’objectif de la pratique Bouddhisme Dzogchen du « Corps d'arc-en-ciel »). Le grand maître tibétain Marpa disait de cette méditation qu’il s’agissait d’une méthode permettant d’atteindre l’Eveil sans méditer (pratique complète à http://webcache.googleusercontent.com/search… [archive] ). C'est certainement cette pratique que le Cdt Hayashi a utilisée pour ne pas être rappelé à son poste de médecin au service de la Navale et que l'on a présenté en Occident comme un suicide.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Toshihiro_Eguchi
Toshihiro Eguchi
Toshiro or Toshihiro Eguchi (1873-1946) was one of those who led the resurgence of Shinto in Japan, initiated by Emperor Meiji and his followers. Breaking with feudalism and the Shogunate, on the one hand the Emporer opened Japan to modern technology, whilst on the other he reinstated the basics of the Japanese mind-set: recognising the sacredness of nature, baance between social classes and the role of meditation in the imperial institution.
Throughout different areas of the arts and culture, Emperor Meiji’s instructions produced a renewal of Shintoist themes. In the field of martial arts, for example, various people became famous, such as Maître Ueshiba (1883-1969), the founder of Aïkido. In the area of naturopathy, based upon the merging of Shinto and Buddhism, Dr Mikao Usui and his friend Toshihiro Eguchi stand out as two well-known key players in Japan, but as relatively poorly understood in the West. Mikao Usui received the last rights from the Emperor and integrated his teachings into the method of Reiki that he created.
Biography
With regards to Eguchi, we know through Professeur Rabinovitch, who wrote much and often about Eguchi, that Usui, the founder of Reiki, and Eguchi knew each other, Eguchi having spent two full years in Mikao Usui’s company (undoubtedly between 1921-1923). In addition, we know that Toshihiro Eguchi taught at Kyoto in ‘a dojo belonging to a M. Usui’ in 1923, at that this M. Usui ‘had been teaching a natural method since 1918’.
Eguchi had, in effect, taught his techniques, with his step-son Miyazaki, to at least 500 000 students in Japan. From 1928 up until his death in 1954 he published several books on natural and hands-on healing, including ‘Te No Hira Ryoji Nyumon’ (An Introduction to Hands-on Healing) and ‘Te No Hira Ryoji Wo Kataru’ (The History of Hands-on Healing).
It’s possible that Eguchi was called at the end of Mikao Usui’s life (in 1926), perhaps to succeed him. In any case, it is clear that there was a radical change in the levels and content of the Reiki teachings around 1925/1926 within the Reiki academic clinic in Tokyo, (*note, this also translates the Reiki University clinic in Tokyo), the Usui Reiki Ryoho Gakkai. We also know that Eguchi practiced hands-on healing as well as the visualisationof healing symbols, which he did not transmit to others. He taught his method and healed for free, however he accepted donations at the discretion of generous donors (according to Professor Rabinovitch).
In his book published in Japan in 2000, dedicated to Toshihiro Eguchi and his techniques ‘Tenohira-ga Byoki-o Naosu’ (under this title), called ‘Téa-Té’ in the Reiki technique of Dr Usui, Mihashi Kazuo (also author of a book in Chinese on the Kototama) affirmed that Eguchi had been trained in the syste, of the Usui Reiki Ryoho Gakkaï at the Reiki University/academy at Nagano, near Tokyo. There he would have been introduced by a Mrs Tamura to Taketomi Kainichi (1978-1960) and Ushida Jûzaburô (1865-1935), then successors to Mikao Usui as directors at the clinic jointly with Dr Chujiro Hayashi.
Mihashi Kazuo affirms that Eguchi’s main criticism of Usui’s system was the extremely high cost of training, which provoked a fragmentation of the Foundation, with the Usui Reiki Ryoho Gakkai on the one hand and T. Eguchi (which his own, free, system ‘Tenohira Ryoji Kenkyu-kaï’ on the other, and also Chujiro Hayashi (with his own exhorbitently-priced system the ‘Hayashi Reiki Kenkyukai’). It seems that Eguchi’s admiration for Italian fascists (there is a photo showing Eguchi wearing a brown shirt and giving a fascist salute) led to a break up with the other Reiki practitioners, particularly Cdt Hayashi who was opposed to nationalism.
The students trained by Dr Mikao Usui numbered 2000 in 1927, and Reiki was primarily practiced in the Japanese navy hospitals (70 places where it was practiced were listed by the Minister of Health in 1940). It fell to Toshihiro Eguchi to devise a more simple system of Reiki and to share it freely with people from all social backgrounds in Japan. Today around 5 million Japanese practice one of the forms of Eguchi’s method, principally women within the family or for first aid.
Translate by Peta Morton.
Specifics of Mikao Usui’s Reiki and Eguchi’s system
In the method of Reiki the practitioner needs to learn, practice and experience five principal elements: the hand positions, the meditations and techniques, the five precepts, the four symbols and their Kototams, as well as the ‘Reiju’. In Japan, Reiju is the name given to the method that a teacher uses to communicate with their student on a subtle level and to transfer the ability to practice Reiki. During the course of its transmission from Japan to the West, a certain number of changes have been made in the nature of the Reiju, including its name. In the west, it is generally known as an initiation, attunement, or transformation.
Ueshiba Morihei, a Japanese mystic from the beginning of the 20th century, founder of Aikido and friend of Mikao Usui and Toshiro Eguchi, once had to reply to a question from one of his students “Sensi, why is it that when I practice with you at the dojo my work goes really well, but when I practice alone at home I can never achieve the same standards of excellence?”. Ueshiba replied “Because in the dojo you become one with me and I become one with you.”
Conscious of this attunement process Mikao Usui chose to transmit Reiki via Reiju. Reiju could be described as a method intended to stabilise and develop the subtle connection between student and teacher, then to bring this connection into the conscious realm so as to enable practitioners to spontaneously reproduce that which expert practitioners such as Ueshiba, Eguchi or Usui were able to achieve.
During Reiju students are empowered to experience oneness with the cosmos via the ritual. This type of sensation is not unusual during Reiju, and is generally temporary. It can be classed as an initial or initiatory experience. Reiju is practiced in Japan at every meeting of practitioners, and for those who have learned it, before every Reiki practice. Thereafter, this state of union, of oneness, no longer requires a ritual – the connection is automatic.
In a Japanese recent publication about the life of Toshihiro Eguchi (Eguchi was reknowned as a healer, and was a friend and student of Usui), called ‘Tenohira-ga Byoki-o Naosu’ (‘Heal your Diseases with Your Hands’), it is said that Eguchi practiced a particular type of Reikju called ‘kosho michibili’ drawn from a Buddhist ritual known in Shingon and Tendai Buddhism. The ritual is called ‘Do shimbo’ in Shingon, and is linked with the worship of the divinity Rajagara 愛染明王 in Sanskrit or Aizen-myo-o 愛染妙王 (King of passions) in Japan. Kosho Michibiki, the ‘Illuminating Guidance’ (the form of Reiju used by Eguchi) is directly drawn from Tendai Buddhism. In the text ‘Nyorai-komyo-raihai-gi’, a poetic Buddhist sutra, it forms the preliminary initiation to invoke the twelve great lights of Buddha Amida (which are connected to the twelve constellations of the zodiac as well as the 12 channels of internal breath or peridromes (meridians) in acupuncture, related to the twelve causal links of karma stated by Buddha to Sanyuta Nikaya. The Tibetan equivalent of this practice is called ‘P’owa’. It is a ritual which puts into action the light of the Buddha Amitabha (Amida in Japan) to expulse polluted breath and even, at a certain level, a practice of body consciousness which can unite a being in the course of conception (a ‘tulkou’, a created body or ‘reincarnated lama’ as it is known in the west), or to leave the cycle of existences (which is notably the objective of the Buddhist Dzogchen practice of the ‘Rainbow body’). The Great Tibetan Master Marpa said that this meditation is a perfect method by which to achieve awakening without meditation (? Odd translation here if anyone can help me out…?). It is certainly the practice that Hayashi used so as not to be called back to his service post as a doctor in the navy, which was presented in the West as suicide. Peta Morton.
Biographie
Quant à Eguchi, on sait par le Professeur Rabinovitch, qui a fréquenté et beaucoup écrit sur Eguchi, que Usui, fondateur du Reiki, et Eguchi s'étaient connus : Eguchi ayant alors passé deux années complètes en compagnie de Mikao Usui (sans doute de 1921 à 1923). En outre, on sait que Toshihiro Eguchi a enseigné à Kyoto dans « un dojo appartenant à un M. Usui » en 1923, et que ce M. Usui « enseignait une méthode naturelle de soin depuis 1918 ».
Eguchi a en effet enseigné à ses techniques, avec son beau fils Miyazaki, au moins 500 000 étudiants au Japon. Il a publié à compter de 1928 jusqu’à sa mort en 1954 plusieurs livres sur la guérison naturelle et les soins par imposition des mains, dont « Te No Hira Ryoji Nyumon » (Introduction au soin par imposition des mains), et « Te No Hira Ryoji Wo Kataru » (Une histoire du soin par imposition des mains).
Il se pourrait qu'Eguchi ait été rappelé à la fin de la vie de Mikao Usui (en 1926), peut-être pour lui succéder. En tout cas, il est vrai qu'il y a un changement radical dans les grades et le contenu des enseignements du Reiki vers 1925/1926 au sein de la clinique universitaire Reiki de Tokyo : la Usui Reiki Ryoho Gakkai. On sait aussi qu'Eguchi pratiquait le soin par les mains mais aussi visualisait des symboles de guérison, qu'il ne les transmit pas à des tiers. Il enseignait sa méthode gratuitement et soignait de même, par contre, il acceptait les dons à la discrétion des généreux donateurs (selon le Professeur Rabinovitch).
Dans son livre publié au Japon en 2000 et consacré à Toshihiro Eguchi et ses techniques de « Tenohira-ga Byoki-o Naosu » (sous ce titre), appelé « Téa-Té » dans la technique Reiki du Dr Usui, Mihashi Kazuo (également auteur d'un livre sur les Kototama en langue chinoise) affirmait que Eguchi aurait été formé au système Usui Reiki Ryoho Gakkaï à la clinique universitaire Reiki de Nagano, près de Tokyo. Il y aurait été présenté par une Mme Tamura à Taketomi Kainichi (1878-1960) et Ushida Jûzaburô (1865-1935), alors successeurs de Mikao Usui comme directeurs de la clinique universitaire en triumvirat avec le Dr Chujiro Hayashi.
Mihashi Kazuo affirme que la principale critique d’Eguchi envers le système Usui fut le coût alors extrêmement élevé des formations, qui provoquera d’ailleurs un éclatement de la Fondation : d'un côté la Usui Reiki Ryoho Gakkai, de l’autre T. Eguchi (avec son propre système gratuit « Tenohira Ryoji Kenkyu-kaï »), et encore Chujiro Hayashi (avec son propre système hors de prix, le « Hayashi Reiki Kenkyukai »). Il semble également que l'admiration d'Eguchi pour les fascistes italiens (une photo montre Eguchi faisant le salut fasciste en chemise brune) ait amené une rupture avec les autres praticiens de Reiki, dont surtout le Cdt Hayashi, opposé au nationalisme.
Les étudiants formés par le Dr Mikao Usui étaient au nombre de 2000 en 1927, le Reiki étant pratiqué principalement dans les hôpitaux de la Marine navale nippone (70 lieux de pratique ont été dénombrés par le Ministère de la santé en 1940). Il revient à Toshihiro Eguchi d'avoir formulé une variante plus simple du Reiki et de l'avoir diffusé gratuitement dans toutes les classes sociales du Japon. Environ 5 millions de Japonais pratiquent une des formes de la méthode Eguchi de nos jours, principalement comme technique familiale exercée par les femmes ou en premiers soins d'urgence.
Spécificités du Reiki de Mikao Usui et du système de soin d'Eguchi
Dans la méthode Reiki, le praticien doit apprendre, pratiquer et expérimenter cinq éléments principaux : les positions des mains, les méditations et techniques, les 5 préceptes, les 4 symboles et leurs Kototamas, ainsi que le « Reiju ». Au Japon, Reiju est le nom donné à la méthode qu’un enseignant utilise pour communiquer avec son élève sur un plan subtil et transférer la capacité à pratiquer le Reiki. Au cours de son voyage du Japon vers l’Occident, le Reiju a vu se transformer un certain nombre de ses aspects, y compris son nom. En Occident, sa forme dérivée est généralement connue sous le nom d’initiation, d’harmonisation ou de transformation.
Ueshiba Morihei, un mystique japonais du début du XXe siècle, fondateur de l’Aïkido et ami de Mikao Usui et Toshiro Eguchi, a dû répondre un jour à la question suivante d’un de ses élèves : « Sensei, comment cela se fait-il que lorsque je pratique avec vous au dojo, mon travail se passe très bien alors que lorsque je pratique seul à la maison, je n’arrive jamais à atteindre les mêmes niveaux d’excellence ? » Ueshiba répondit : « Parce que dans ce dojo, tu fais Un avec moi et je fais Un avec toi ».
Conscient de ce phénomène de syntonie, Mikao Usui choisit de transmettre le Reiki par un Reiju. Le Reiju s’analyse comme une méthode destinée à stabiliser et développer la connexion subtile entre élève et enseignant, puis amener cette connexion dans la sphère consciente pour aider les praticiens à reproduire spontanément ce que parvenaient à faire des praticiens experts comme Ueshiba, Eguchi ou Usui.
Pendant le Reiju, les élèves peuvent faire l’expérience d’une union avec le cosmos, au travers du rituel. Ce type de sensation n’est pas inhabituel pendant le Reiju, et est en général temporaire. Elle peut être qualifiée d’expérience initiale ou initiatique. Le Reiju est pratiqué au Japon à chaque réunion des praticiens, et pour ceux qui l’ont appris, avant chaque pratique de Reiki. Par la suite, cet état d’union ne nécessite plus aucun rituel, la connexion est opérée automatiquement.
Dans un ouvrage japonais récemment publié sur la vie de Toshihiro Eguchi (Eguchi était réputé comme guérisseur, il était un ami et un étudiant d’Usui), appelé « Tenohira-ga Byoki-o Naosu » (« Guérissez vos maladies avec vos mains »), il est raconté qu’Eguchi pratiquait un type particulier de Reiju appelé « kosho michibiki » et tiré d’un rituel bouddhique connu dans le Bouddhisme Shingon et le Bouddhisme Tendaï. Le rituel est appelé « Do Shimbo » dans le Shingon, en relation avec le culte de la divinité Rajagara 愛染明王 en sanscrit ou Aizen-myo-o 愛染妙王(Roi des passions) au Japon. Kosho Michibiki, la "Guidance Illuminatrice" (la forme de reiju utilisée par Eguchi), est directement tirée du Bouddhisme Tendaï. Dans le texte "Nyorai-komyo-raihai-gi, un sûtra bouddhiste sous forme poétique, il s’inscrit en préalable initiatique à l’invocation des 12 grandes lumières du Bouddha Amida (qui sont en rapport les 12 constellations zodiacales, aussi présentes sous la forme de nos 12 canaux de souffle interne ou péridromies en acuponcture, en relation avec les 12 chaînons de la causalité karmique énoncés par le Bouddha au Sanyuta Nikaya). L’équivalent tibétain de cette pratique se nomme « P'owa ». C'est un rituel qui met en œuvre la lumière du Bouddha Amitabha (Amida au Japon) pour expulser du corps les souffles viciés et même à un certain niveau de pratique la conscience de son corps, qui pourra ainsi s'unir à un être en cours de conception (c'est alors un « tulkou », un corps de création ou « lama réincarné » comme disent les Occidentaux) ou sortir du cycle des existences (c’est notamment l’objectif de la pratique Bouddhisme Dzogchen du « Corps d'arc-en-ciel »). Le grand maître tibétain Marpa disait de cette méditation qu’il s’agissait d’une méthode permettant d’atteindre l’Eveil sans méditer (pratique complète à http://webcache.googleusercontent.com/search… [archive] ). C'est certainement cette pratique que le Cdt Hayashi a utilisée pour ne pas être rappelé à son poste de médecin au service de la Navale et que l'on a présenté en Occident comme un suicide.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Toshihiro_Eguchi
Toshihiro Eguchi
Toshiro or Toshihiro Eguchi (1873-1946) was one of those who led the resurgence of Shinto in Japan, initiated by Emperor Meiji and his followers. Breaking with feudalism and the Shogunate, on the one hand the Emporer opened Japan to modern technology, whilst on the other he reinstated the basics of the Japanese mind-set: recognising the sacredness of nature, baance between social classes and the role of meditation in the imperial institution.
Throughout different areas of the arts and culture, Emperor Meiji’s instructions produced a renewal of Shintoist themes. In the field of martial arts, for example, various people became famous, such as Maître Ueshiba (1883-1969), the founder of Aïkido. In the area of naturopathy, based upon the merging of Shinto and Buddhism, Dr Mikao Usui and his friend Toshihiro Eguchi stand out as two well-known key players in Japan, but as relatively poorly understood in the West. Mikao Usui received the last rights from the Emperor and integrated his teachings into the method of Reiki that he created.
Biography
With regards to Eguchi, we know through Professeur Rabinovitch, who wrote much and often about Eguchi, that Usui, the founder of Reiki, and Eguchi knew each other, Eguchi having spent two full years in Mikao Usui’s company (undoubtedly between 1921-1923). In addition, we know that Toshihiro Eguchi taught at Kyoto in ‘a dojo belonging to a M. Usui’ in 1923, at that this M. Usui ‘had been teaching a natural method since 1918’.
Eguchi had, in effect, taught his techniques, with his step-son Miyazaki, to at least 500 000 students in Japan. From 1928 up until his death in 1954 he published several books on natural and hands-on healing, including ‘Te No Hira Ryoji Nyumon’ (An Introduction to Hands-on Healing) and ‘Te No Hira Ryoji Wo Kataru’ (The History of Hands-on Healing).
It’s possible that Eguchi was called at the end of Mikao Usui’s life (in 1926), perhaps to succeed him. In any case, it is clear that there was a radical change in the levels and content of the Reiki teachings around 1925/1926 within the Reiki academic clinic in Tokyo, (*note, this also translates the Reiki University clinic in Tokyo), the Usui Reiki Ryoho Gakkai. We also know that Eguchi practiced hands-on healing as well as the visualisationof healing symbols, which he did not transmit to others. He taught his method and healed for free, however he accepted donations at the discretion of generous donors (according to Professor Rabinovitch).
In his book published in Japan in 2000, dedicated to Toshihiro Eguchi and his techniques ‘Tenohira-ga Byoki-o Naosu’ (under this title), called ‘Téa-Té’ in the Reiki technique of Dr Usui, Mihashi Kazuo (also author of a book in Chinese on the Kototama) affirmed that Eguchi had been trained in the syste, of the Usui Reiki Ryoho Gakkaï at the Reiki University/academy at Nagano, near Tokyo. There he would have been introduced by a Mrs Tamura to Taketomi Kainichi (1978-1960) and Ushida Jûzaburô (1865-1935), then successors to Mikao Usui as directors at the clinic jointly with Dr Chujiro Hayashi.
Mihashi Kazuo affirms that Eguchi’s main criticism of Usui’s system was the extremely high cost of training, which provoked a fragmentation of the Foundation, with the Usui Reiki Ryoho Gakkai on the one hand and T. Eguchi (which his own, free, system ‘Tenohira Ryoji Kenkyu-kaï’ on the other, and also Chujiro Hayashi (with his own exhorbitently-priced system the ‘Hayashi Reiki Kenkyukai’). It seems that Eguchi’s admiration for Italian fascists (there is a photo showing Eguchi wearing a brown shirt and giving a fascist salute) led to a break up with the other Reiki practitioners, particularly Cdt Hayashi who was opposed to nationalism.
The students trained by Dr Mikao Usui numbered 2000 in 1927, and Reiki was primarily practiced in the Japanese navy hospitals (70 places where it was practiced were listed by the Minister of Health in 1940). It fell to Toshihiro Eguchi to devise a more simple system of Reiki and to share it freely with people from all social backgrounds in Japan. Today around 5 million Japanese practice one of the forms of Eguchi’s method, principally women within the family or for first aid.
Translate by Peta Morton.
Specifics of Mikao Usui’s Reiki and Eguchi’s system
In the method of Reiki the practitioner needs to learn, practice and experience five principal elements: the hand positions, the meditations and techniques, the five precepts, the four symbols and their Kototams, as well as the ‘Reiju’. In Japan, Reiju is the name given to the method that a teacher uses to communicate with their student on a subtle level and to transfer the ability to practice Reiki. During the course of its transmission from Japan to the West, a certain number of changes have been made in the nature of the Reiju, including its name. In the west, it is generally known as an initiation, attunement, or transformation.
Ueshiba Morihei, a Japanese mystic from the beginning of the 20th century, founder of Aikido and friend of Mikao Usui and Toshiro Eguchi, once had to reply to a question from one of his students “Sensi, why is it that when I practice with you at the dojo my work goes really well, but when I practice alone at home I can never achieve the same standards of excellence?”. Ueshiba replied “Because in the dojo you become one with me and I become one with you.”
Conscious of this attunement process Mikao Usui chose to transmit Reiki via Reiju. Reiju could be described as a method intended to stabilise and develop the subtle connection between student and teacher, then to bring this connection into the conscious realm so as to enable practitioners to spontaneously reproduce that which expert practitioners such as Ueshiba, Eguchi or Usui were able to achieve.
During Reiju students are empowered to experience oneness with the cosmos via the ritual. This type of sensation is not unusual during Reiju, and is generally temporary. It can be classed as an initial or initiatory experience. Reiju is practiced in Japan at every meeting of practitioners, and for those who have learned it, before every Reiki practice. Thereafter, this state of union, of oneness, no longer requires a ritual – the connection is automatic.
In a Japanese recent publication about the life of Toshihiro Eguchi (Eguchi was reknowned as a healer, and was a friend and student of Usui), called ‘Tenohira-ga Byoki-o Naosu’ (‘Heal your Diseases with Your Hands’), it is said that Eguchi practiced a particular type of Reikju called ‘kosho michibili’ drawn from a Buddhist ritual known in Shingon and Tendai Buddhism. The ritual is called ‘Do shimbo’ in Shingon, and is linked with the worship of the divinity Rajagara 愛染明王 in Sanskrit or Aizen-myo-o 愛染妙王 (King of passions) in Japan. Kosho Michibiki, the ‘Illuminating Guidance’ (the form of Reiju used by Eguchi) is directly drawn from Tendai Buddhism. In the text ‘Nyorai-komyo-raihai-gi’, a poetic Buddhist sutra, it forms the preliminary initiation to invoke the twelve great lights of Buddha Amida (which are connected to the twelve constellations of the zodiac as well as the 12 channels of internal breath or peridromes (meridians) in acupuncture, related to the twelve causal links of karma stated by Buddha to Sanyuta Nikaya. The Tibetan equivalent of this practice is called ‘P’owa’. It is a ritual which puts into action the light of the Buddha Amitabha (Amida in Japan) to expulse polluted breath and even, at a certain level, a practice of body consciousness which can unite a being in the course of conception (a ‘tulkou’, a created body or ‘reincarnated lama’ as it is known in the west), or to leave the cycle of existences (which is notably the objective of the Buddhist Dzogchen practice of the ‘Rainbow body’). The Great Tibetan Master Marpa said that this meditation is a perfect method by which to achieve awakening without meditation (? Odd translation here if anyone can help me out…?). It is certainly the practice that Hayashi used so as not to be called back to his service post as a doctor in the navy, which was presented in the West as suicide. Peta Morton.
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